Wiki Le Seigneur des Anneaux
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Cette chanson, que l'on trouve dans "Les Aventures de Tom Bombadil", apparait également dans le 9ème chapitre du Livre 1 du Seigneur des Anneaux. Elle est chantée par Frodon à l'auberge du Poney Fringant, et il est précisé que c'est Bilbon qui l'a composée.
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Cette chanson, que l'on trouve dans [[Les Aventures de Tom Bombadil]], apparait également dans le neuvième chapitre du Livre I du Seigneur des Anneaux. Elle est chantée par [[Frodon Sacquet|Frodon]] à l'auberge du Poney Fringant, et il est précisé que c'est [[Bilbon Sacquet|Bilbon]] qui l'a composée. Dans l’adaptation du Hobbit, c'est [[Bofur]] qui chante une autre version de cette chanson à [[Fondcombe]].
   
== Paroles ==
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== Paroles (traduites en français) ==
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Il est une auberge, une joyeuse vieille auberge                
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Au pied d'une colline grise,
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Et là, on brasse une bière si brune
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Que l'Homme de la Lune lui-même descendit
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Un soir en boire son content.
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Le valet d'écurie a un chat ivre
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Qui joue d'un violon à cinq cordes ;
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Et il fait monter et descendre son archet,
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Tantôt grinçant haut, tantôt ronronnant bas,
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Ou encore raclant au milieu.
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L'aubergiste entretient un petit chien
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Qui aime fort les plaisanteries ;
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Quand les convives sont en bonne forme,
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Il dresse l'oreille à toutes les farces
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Et rit à s'en étouffer.
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Ils ont aussi une vache cornue
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Aussi fière qu'une reine :
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Mais la musique lui tourne la tête comme de la bière,
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Et lui fait agiter sa queue à touffe
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En dansant sur le pré.
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Et oh ! ces rangées de plats d'argent
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Et celle là, on la polit avec soin
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Pour le dimanche, il y en a une série spéciale,
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Et celle là on la polit avec soin
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Les samedis après-midi.
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L'Homme de la Lune buvait largement
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Et le chat se mit à gémir ;
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Un plat et une cuiller dansèrent sur la table,
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La vache cabriola follement dans le jardin
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Et le petit chien poursuivit sa queue.
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L'Homme de la Lune prit un autre pôt
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Et puis il roula sous sa chaise ;
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Et là il sommeilla et rêva de bière
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Jusqu'à ce qu'au ciel les étoiles pâlissent
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Et que l'aube fût dans l'air.
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Alors le palefrenier dit à son chat pompette :
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"Les chevaux blancs de la Lune,
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Ils hennissent et mordillent leurs mors d'argent,
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Mais leur maître a été se noyer l'esprit,
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Et la Soleil ne va pas tarder à se lever !"
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Aussi le chat sur son violon joua, hey-diddle-diddle,
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Une gigue à réveiller un mort
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Il grinça et racla, et pressa le rythme,
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Tandis que l'aubergiste secouait l'Homme de la Lune :
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"Il est trois heures passées !" dit-il.
   
 
== Anecdote ==
 
== Anecdote ==
   
 
Une note explicative de Tolkien dit que cette chanson est inspirée d'une vieille comptine enfantine d'Angleterre, il s'agit bien sûr de "Hey diddle diddle".
 
Une note explicative de Tolkien dit que cette chanson est inspirée d'une vieille comptine enfantine d'Angleterre, il s'agit bien sûr de "Hey diddle diddle".
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[[Catégorie:Chanson]]
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[[Catégorie:Univers fictif]]

Version du 18 novembre 2017 à 12:15

Cette chanson, que l'on trouve dans Les Aventures de Tom Bombadil, apparait également dans le neuvième chapitre du Livre I du Seigneur des Anneaux. Elle est chantée par Frodon à l'auberge du Poney Fringant, et il est précisé que c'est Bilbon qui l'a composée. Dans l’adaptation du Hobbit, c'est Bofur qui chante une autre version de cette chanson à Fondcombe.

Paroles (traduites en français)

Il est une auberge, une joyeuse vieille auberge                

Au pied d'une colline grise,

Et là, on brasse une bière si brune

Que l'Homme de la Lune lui-même descendit

Un soir en boire son content.


Le valet d'écurie a un chat ivre

Qui joue d'un violon à cinq cordes ;

Et il fait monter et descendre son archet,

Tantôt grinçant haut, tantôt ronronnant bas,

Ou encore raclant au milieu.


L'aubergiste entretient un petit chien

Qui aime fort les plaisanteries ;

Quand les convives sont en bonne forme,

Il dresse l'oreille à toutes les farces

Et rit à s'en étouffer.


Ils ont aussi une vache cornue

Aussi fière qu'une reine :

Mais la musique lui tourne la tête comme de la bière,

Et lui fait agiter sa queue à touffe

En dansant sur le pré.


Et oh ! ces rangées de plats d'argent

Et celle là, on la polit avec soin

Pour le dimanche, il y en a une série spéciale,

Et celle là on la polit avec soin

Les samedis après-midi.


L'Homme de la Lune buvait largement

Et le chat se mit à gémir ;

Un plat et une cuiller dansèrent sur la table,

La vache cabriola follement dans le jardin

Et le petit chien poursuivit sa queue.


L'Homme de la Lune prit un autre pôt

Et puis il roula sous sa chaise ;

Et là il sommeilla et rêva de bière

Jusqu'à ce qu'au ciel les étoiles pâlissent

Et que l'aube fût dans l'air.


Alors le palefrenier dit à son chat pompette :

"Les chevaux blancs de la Lune,

Ils hennissent et mordillent leurs mors d'argent,

Mais leur maître a été se noyer l'esprit,

Et la Soleil ne va pas tarder à se lever !"


Aussi le chat sur son violon joua, hey-diddle-diddle,

Une gigue à réveiller un mort

Il grinça et racla, et pressa le rythme,

Tandis que l'aubergiste secouait l'Homme de la Lune :

"Il est trois heures passées !" dit-il.

Anecdote

Une note explicative de Tolkien dit que cette chanson est inspirée d'une vieille comptine enfantine d'Angleterre, il s'agit bien sûr de "Hey diddle diddle".